Valérie Pécresse 7:20
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Invitée lundi sur Europe 1 de "Punchline" sur Europe 1, Valérie Pécresse s'est exprimée sur ce qu'elle estime être une mise à mal de l'autorité dans la société. La candidate à la présidentielle via le congrès LR a formulé plusieurs propositions pour que la "nation réagisse", explique-t-elle.
INTERVIEW

Deux enseignants ont été menacés de mort à Marseille, avec la réception de plusieurs courriers inquiétants, accompagnés d'une photo de Samuel Paty, dont l'assassinat a été commémoré ce week-end. Pour contrer ces atteintes à la laïcité, la candidate à l'élection présidentielle Valérie Pécresse a formulé, lundi soir, dans Punchline sur Europe 1, plusieurs propositions en matière de sécurité, notamment avec la volonté de réformer la justice et de lutter contre le sentiment d'impunité.

De "l'autocensure"

 

"Il y a très fort malaise de nos enseignants, qui ont besoin de sentir le soutien de toute la nation", a affirmé la présidente de la région Île-de-France, qui participera au congrès LR du 4 décembre. La responsable a évoqué une forme "d'autocensure" dans les enseignements délivrés au sein des "quartiers qu'on peut intuitivement penser comme soumis à la pression communautaire". 

"Phénomènes de bandes", "sentiment d'impunité"… L'ancienne ministre du gouvernement de François Fillon a avancé plusieurs propositions après pour s'être livrée à ce sombre diagnostic. "Je propose de renforcer la discipline et il faut de vraies équipes de surveillants", a-t-elle expliqué, se référant aux "brigades régionales de sécurité" qu'elle a recrutées "pour sécuriser les abords des établissements". "Il faut des sanctions éducatives très rapides", a-t-elle martelé.

Saisie des minimas sociaux, comparution immédiate…

Côté justice, Valérie Pécresse s'est alarmée d'un "stock d'affaires non jugées" et a demandé, à l'occasion des États généraux de la justice, une "opération vérité" sur le nombre de ces affaires non jugées. "Il faut mettre le paquet sur la justice. Dans les flagrants délits, il faut une comparution immédiate [avec le principe] 'Tu casses, tu répares'. Quand elles sont annoncées, il faut que les amendes soient payées", a-t-elle listé, évoquant également "la saisie des minimas sociaux". 

Il faut y mettre le paquet sur la justice. Dans les flagrants délits, il faut une comparution immédiate. Tu casses, tu répares. Il faut que des amendes quand elles sont annoncées, doivent être payées. Je propose la saisie des minimas sociaux.