L'ex-candidate socialiste à la présidentielle française de 2007 Ségolène Royal a indiqué samedi à Radio-Canada qu'elle n'excluait pas d'être de nouveau candidate en 2022, ajoutant qu'elle serait "présente sur les échéances politiques qui viennent" mais "pas sous le chapeau socialiste".
"On verra comment les choses se passent"
"Oui c'est vrai", a répondu l'ancienne candidate, battue par Nicolas Sarkozy, interrogée par Radio-Canada pour savoir si elle avait bien, lors d'une interview la veille en France, "laissé la porte entrouverte à une candidature peut-être en 2022". "Quand je vois à la fois la lenteur de la mutation écologique et la question des droits des femmes, du respect de la dignité de femmes, du nombre très faible de femmes aux responsabilités dans le monde, je me dis que ces combats-là doivent continuer à être conduits", a-t-elle expliqué lors de l'émission "Les faits d'abord", sur la radio publique francophone.
"Maintenant on verra comment les choses se passent, ce n'est pas du tout une déclaration de candidature, ce serait d'ailleurs très maladroit de ma part, je me ferais immédiatement attaquer de toutes parts", a précisé Ségolène Royal. L'ancienne ministre socialiste de l'Ecologie, nommée ambassadrice des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique par Emmanuel Macron, a expliqué qu'elle souhaitait "continuer ses combats environnementaux et féministes".
"Oui, je serai présente"
"Oui, je serai présente sur les échéances politiques qui viennent pour défendre les valeurs auxquelles je crois et pour me mettre au service de ces valeurs. Sous quelle forme, on verra", a-t-elle ajouté. Envisage-t-elle ce combat "sous le chapeau socialiste" ? "Ah non, pas sous le chapeau socialiste, non", a-t-elle tranché. Sous les couleurs d'un nouveau parti ? "On verra, les choses se construisent tranquillement, on verra si elles vont jusqu'au bout ou pas", a conclu Ségolène Royal.
Lors d'une interview aux chaînes françaises BFMTV et RMC vendredi, l'ex-candidate avait été interrogée sur les souhaits supposés de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, son ex-compagnon, de revenir en politique. "Moi je n'ai pas été présidente de la République, donc j'ai le droit d'y penser un peu", avait-elle répondu. Avant de noter que "c'est pas l'échéance".