Kylian Mbappé, Marcus Thuram, Marion Cotillard, Squeezie, etc. Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, nombreuses sont les personnalités publiques françaises à avoir pris position publiquement dans la campagne des élections législatives. Une situation qui choque 48% des Français, selon notre sondage CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche*. 51% des sondés ne le sont pas, et 1% ne se prononce pas.
Dans le détail, les moins de 35 ans sont 44% à se dire choqué, contre 46% pour les 18-24 ans et 43% pour les 25-34 ans et 35-49 ans. Une tendance qui s'inverse dès que l'on passe la barre des 50 ans, puisque les sondés qui ont cet âge ou plus sont 53% à se dire choqué par les prises de positions politiques des personnalités publiques. Les 50-64 ans y sont les plus enclins, avec 56%.
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Un clivage gauche-droite
Mais c'est surtout à l'aune des opinions politiques que le panel des sondés dévoile le tiraillement provoqué par cette question. Les sympathisants de gauche sont 19% à être choqués par les prises de positions des personnalités publiques comme Kylian Mbappé ou encore Marion Cotillard. Une proportion stable chez les différentes franges, qu'il s'agisse de la France insoumise (18%), du PS (18%), ou des Verts (17%). Les macronistes sont eux nettement plus nombreux ressentir un choc après ces déclarations publiques, 38%, contre 61% pour qui cela ne pose pas de problème particulier.
Quant aux sympathisants de droite, 60% sont choqués par la situation dans leur globalité, dont 63% pour les Républicains. Chez les électeurs de Marine Le Pen et de Jordan Bardella en revanche le constat ne souffre de presque aucune contestation, puisque 90% sont choqués par la situation, 9% ne le sont pas, et le 1% restant ne se prononce pas.
* Questionnaire auto-administré en ligne sur panel réalisé les 18 et 19 juin. Échantillon national représentatif de 1.012 personnes âgées de 18 ans et plus Méthode des quotas basée sur les critères de sexe, d’âge et de profession du répondant après stratification par région et catégorie d’agglomération. Afin d’assurer la représentativité des résultats, les données ont été redressées sur les variables de sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération.