Cédric O est secrétaire d'État chargé du numérique. 0:51
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Antoine Terrel , modifié à
Invité mercredi d'Europe 1, le secrétaire d'État chargé du numérique Cédric O est revenu sur l'application pour smartphone StopCovid, censée aider à lutter contre l'épidémie de coronavirus en traçant les "cas contacts". "Nous n'utilisons pas la géolocalisation", assure-t-il. 
INTERVIEW

L'application StopCovid va-t-elle être mise en place ? Le Parlement doit se prononcer mercredi sur l'application pour smartphone, outil de traçage de contacts censé aider à endiguer l'épidémie de coronavirus, mais qui suscite des critiques jusque dans la majorité, notamment sur la question de la protection des données personnelles des utilisateurs. Au micro d'Europe 1, mercredi, le secrétaire d'État chargé du numérique Cédric O s'est montré rassurant. "Nous n'utilisons pas la géolocalisation", a-t-il assuré. 

"On utilise la technologie du bluetooth, qui a l'avantage de fonctionner aussi dans les endroits sans borne téléphonique, en 'zone blanche'", explique le membre du gouvernement. Cette absence de géolocalisation "permet de protéger la vie privée", indique-t-il encore.  

"On a pris toutes les garanties possibles"

Sur la base du volontariat, cette application permettrait à une personne positive au coronavirus d'alerter automatiquement tous les utilisateurs avec lesquels elle a eu un "contact prolongé" récemment, à moins d'un mètre et durant plus de quinze minutes, afin qu'ils se fassent tester à leur tour.

Mais les personnes alertées via l'application ne connaîtront à aucun moment l'identité de la personne contaminée. "Quand vous recevez la notification, vous ne savez pas d'où vient l'information", confirme Cédric O. 

Concernant le risque de hacking de l'application, Cédric O reconnaît qu'"aucun système n'est infaillible". Mais, ajoute-t-il aussitôt, "on a pris toute les garanties possibles". Et le secrétaire d'État de préciser que "la seule chose qui est enregistrée dans votre téléphone, c'est votre historique de rencontre, les téléphones, sous forme de codes, que vous avez croisés. Et personne n'a accès à cette liste, ni vous, ni l'État, ni personne". Ainsi, en cas de vol de son téléphone, par exemple, "il ne se passe rien, puisque vous n'avez pas accès à la liste des personnes que vous avez croisées via le téléphone", martèle-t-il.