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Jacques Serais // Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à
Alors que les 31 chefs d'État membres de l'OTAN se réunissent ce mardi à Vilnius en Lituanie pour aborder la question du soutien à l'Ukraine, mais aussi la future entrée de la Suède dans l'Alliance. A ce titre, Emmanuel Macron rencontre ce midi le président Turc Recep Tayyip Erdogan qui a finalement levé son opposition à l'entrée du pays scandinave dans l'OTAN. Sans arrière-pensée ?

Des missiles longues portées pour la France, 700 millions d'euros d'armes livrés en plus pour l'Allemagne... Les 31 membres de l'OTAN se sont réunis ce mardi à Vilnius, la capitale de la Lituanie, et ont annoncé leur premières mesures pour continuer de soutenir l'Ukraine dans sa guerre face à la Russie. 

 

En parallèle de ses annonces, Emmanuel Macron et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, se réunissent pour échanger alors qu'Ankara avait annoncé pendant quelques heures, conditionné l'entrée de la Suède dans l'Alliance, à la relance du processus de l'intégration de la Turquie dans l'UE.  

Le soutien de la Suède à l'entrée de la Turquie dans l'UE négocié ?

Depuis plus d'un an, Erdogan a bloqué l'adhésion de la Suède à l'OTAN, où il faut l'unanimité des membres pour qu'un nouveau pays intègre ce club. Mais seulement quelques heures après cette annonce, le président turc a finalement donné son accord à l'entrée du pays scandinave dans l'OTAN. 

Un changement de paradigme surprenant. Dans le même temps, le chef de l'État Turc Recep Tayyip Erdogan a eu ces dernières heures des discussions avec le président du Conseil européen, Charles Michel. En contrepartie de son accord à l'entrée de la Suède, Erdogan a obtenu le soutien de Stockholm au processus d'adhésion de la Turquie à l'UE. Un point qui devrait être largement abordé lors de cet entretien entre Emmanuel Macron et le président Truc.