Emmanuel Macron a exprimé mardi dans un tweet son "extrême préoccupation" face à "l'escalade de violence dans la région syrienne d'Idleb" où "les frappes du régime et de ses alliés, y compris sur des hôpitaux, ont tué de nombreux civils ces derniers jours". "La situation humanitaire en Syrie est critique et aucune option militaire n'est acceptable. Nous demandons l'arrêt des violences et soutenons l'ONU en faveur d'une nécessaire solution politique", a ajouté le président.
En Syrie, extrême préoccupation face à l’escalade de violence dans la région d'Idlib. Les frappes du régime et de ses alliés, y compris sur des hôpitaux, ont tué de nombreux civils ces derniers jours.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 mai 2019
Au moins 53 combattants tués depuis lundi
Au moins 53 combattants ont été tués depuis lundi dans des affrontements entre les troupes loyalistes et les djihadistes menés par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), organisation formée par l'ex-branche d'Al-Qaïda qui domine Idleb, ultime bastion djihadiste de Syrie.
Avec la recrudescence des hostilités, plus de 150.000 personnes ont été déplacées depuis février dans la région, selon les Nations unies. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté lundi les belligérants à protéger les civils, réclamant une "désescalade urgente".