La bataille des législatives démarre à peine et c'est un nouvel accroc pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Le journaliste militant Taha Bouhafs, soutenu par la France insoumise (LFI), a retiré mardi sa candidature aux législatives à Vénissieux (Rhône), dénonçant des "attaques sans précédent". "Il aura fallu longtemps pour que cette nouvelle alliance de gauche fasse le choix de ne pas l'investir aux législatives mais le simple fait qu'il ait été investi démontre la fragilité et l'idéologie de cette nouvelle union", a lancé la députée la République en marche Aurore Bergé sur Europe 1 vendredi.
"Un triste personnage"
"Tout ce que je vois, ce sont les actes de ce triste personnage", a lancé la candidate aux législatives. "Ils ont révélé qui ils étaient, c'est-à-dire, cette volonté de communautariser la société française, de la fracturer en prenant des candidats qui sont clairement dans cette mouvance-là", a-t-elle considéré au sujet de la décision de LFI d'investir le journaliste.
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La candidature aux élections législatives de Taha Bouhafs ne cesse de faire polémique. La France insoumise a annoncé mercredi ouvrir une enquête interne pour violences sexuelles à son encontre. Pour quelle raison ? Trois femmes l'accusent d'agressions sexistes et sexuelles. Taha Bouhafs était déjà sous le coup d'une condamnation pour injures racistes.
"Est-ce qu'on prend le risque que demain ce soit Jean-Luc Mélenchon et que ce soit celles et ceux qui l'entourent qui soient aux manettes du pays s'ils avaient une majorité parlementaire ? Je crois qu'on ne peut pas prendre ce risque", a affirmé Aurore Bergé.