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Thierry Breton «très ennuyé» si le Pen ne pouvait pas se présenter à la présidentielle

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min
Thierry Breton «très ennuyé» si le Pen ne pouvait pas se présenter à la présidentielle
Thierry Breton «très ennuyé» si le Pen ne pouvait pas se présenter à la présidentielle © Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Thierry Breton, ancien commissaire européen, s'est dit "très ennuyé" si Marine Le Pen ne pouvait pas se présenter à la présidentielle de 2027, en cas de condamnation à une peine d'inéligibilité immédiate. La cheffe de file du Rassemblement national sera fixée sur son sort judiciaire lundi dans le dossier des assistants parlementaires d'eurodéputés RN.

L'ancien commissaire européen Thierry Breton s'est dit "très ennuyé" si Marine Le Pen était condamnée lundi à une peine d'inéligibilité immédiate et ne pouvait donc pas se présenter à la présidentielle de 2027.

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"Il y a un nombre très important de nos concitoyens français qui se retrouvent dans les propos et le combat de Marine le Pen et personnellement, je serai très ennuyé, et le mot est faible, si elle ne pouvait pas se présenter pour les représenter", a relevé dimanche l'ancien commissaire européen au marché intérieur, invité du Grand jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6.

Marine Le Pen sera fixée sur son sort judiciaire lundi

Selon un sondage Ifop pour le JDD publié ce week-end, si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui, la cheffe de file du Rassemblement national arriverait largement en tête au premier tour, avec entre 34% et 37% des intentions de vote en fonction des candidats face à elle. Mais Thierry Breton a aussi tenu à rappeler la loi.

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"Cette loi Sapin 2 a été votée en 2016 et Marine Le Pen ne s'y est pas opposée. Et c'est cette loi qui donne aux juges le pouvoir, éventuellement, de faire en sorte que, s'il y a eu infraction, qu'il y ait inéligibilité, y compris tout de suite", rappelle l'ancien ministre de Jacques Chirac. "Ce ne sont pas les juges qui l'inventent, ce sont les parlementaires qui l'ont votée".

Marine Le Pen sera fixée sur son sort judiciaire lundi dans le dossier des assistants parlementaires d'eurodéputés RN. En novembre, le parquet a requis à son encontre une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (s'appliquant immédiatement même en cas d'appel), en plus de cinq ans de prison dont deux ferme et 300.000 euros d'amende. Le jugement de lundi pourrait donc bouleverser sa carrière politique et l'empêcher de se présenter en 2027.

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"Si l'inéligibilité provisoire est décidée, c'est que la justice a considéré que c'était la juste sanction face à des faits qu'elle a qualifiés", a commenté de son côté l'ancien Premier ministre macroniste Gabriel Attal sur Radio J. "Dans un moment comme celui qu'on traverse où on le voit partout dans le monde, la démocratie est attaquée, l'Etat de droit est attaqué, je ne me mêlerais jamais au concert de ceux qui cherchent à délégitimer l'institution judiciaire", a-t-il ajouté.