La sobriété énergétique et la planification écologique feront partie des sujets majeurs de cette rentrée. L'entourage du chef de l'État laisse entendre que de premières annonces pourraient être faites dès ce mercredi, à l'issue du premier Conseil des ministres. Car une chose est sûre, Emmanuel Macron veut faire taire les critiques sur son action climatique. "Je ne peux que me réjouir", a lancé Sandra Regol, vice-présidente du groupe Ecologiste-NUPES à l’Assemblée nationale et députée de la 1ère circonscription du Bas-Rhin sur Europe 1 mercredi. "Mais c'est compliqué pour moi d'être convaincue par des mots quand la réalité des actes est un retour en arrière qu'on n'a jamais vu depuis dix ans", a-t-elle ajouté.
"Ce gouvernement n'en finit pas de regarder ailleurs"
"On est au courant de ce qu'il va arriver depuis les années 90, et ce gouvernement n'en finit pas de regarder ailleurs pendant qu'il y a urgence [...] la France est le seul pays, à l'échelle européenne, qui ne respecte pas ses engagements ne serait-ce qu'en matière de développement des énergies renouvelables", a-t-elle assuré sur Europe 1.
"Quand nous parlions de sobriété nécessaire pour anticiper, Emmanuel Macron nous moquait et nous qualifiait d'Amish pour dire que l'écologie était punitive quand elle venait de notre voix et soudain, face à la réalité, la sécheresse, les super feux, les propositions qu'on portait deviennent une évidence", a-t-elle observé.
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Au début du mois, Gabriel Attal, ministre de l'Action et des Comptes publics, a annoncé 3,3 milliards d'euros supplémentaires pour les ministères de la Transition environnementale, de la Cohésion des territoires et de l'Agriculture. "Un minimum syndical" selon la députée. "La France d'Élisabeth Borne, en termes de protection de votre santé, de notre avenir, fait le choix au prétexte du pouvoir d'achat de rouvrir deux centrales à charbon", a-t-elle déploré.