"La République en Marche est tout sauf bienveillante et empathique". Dans une tribune publiée mardi, "100 démocrates" comme ils se sont surnommés, annoncent qu'ils vont quitter La République en marche! vendredi, à la veille du congrès du mouvement, dévoile FranceInfo.
Un manque de démocratie. Simples adhérents mais aussi élus et animateurs de comités locaux ont signé cette tribune. Ils y dénoncent notamment un manque de démocratie au sein du fonctionnement de LREM. "Les nouveaux statuts avec une représentativité très affaiblie de la base militante ne permettent ni la liberté d'opinion et d'expression, ni une critique interne du pouvoir contre ses propres abus", peut-on lire.
Une élection loin des militants. Par ailleurs, la méthode d'élection de la future direction fait débat. Contrairement aux autres partis, les 380.000 adhérents de LREM ne vont pas voter pour leur futur délégué général - poste pour lequel seul Christophe Castaner, l'actuel porte-parole du gouvernement, est candidat. C'est un collège d'élus, de ministres, de cadres et 200 militants tirés au sort qui vont se charger de ce "sacre".
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Une absence de dialogue. Par ailleurs, ces futurs démissionnaires regrettent décrivent une absence de communication au sein du mouvement et rapportent "le mépris et l'arrogance qu'ils ont essuyé, les menace ou les tentatives d'intimidation" qui ont découlé de leurs tentatives.
Des lettres remises par huissier. Alors pour frapper un grand coup, ces "100 démocrates" vont faire apporter leurs lettres de démission par un huissier au siège du mouvement vendredi, avant que ne se tienne à Lyon le jour-même le congrès de LREM.