Les partis de gauche parviennent-ils encore à s'adresser aux catégories populaires ? Ce n'est pas l'avis de Raphaël Glucksmann, tête de liste Place publique soutenue par le Parti socialiste pour les européennes, pour qui "la gauche n'arrive plus à parler au peuple depuis 30 ans".
Un "regard caricatural" qui n'est "jamais utile". Selon Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle de 2007, "ce n'est jamais utile de jeter un regard caricatural sur les 30 ans qui se sont écoulés", réplique-t-elle au micro Europe 1 d'Audrey Crespo-Mara, lundi. "Ce qu'on attend d'un candidat, c'est qu'il nous parle d'aujourd'hui et de demain", poursuit-elle, évoquant de la part de l'essayiste "une petite erreur de manque d'expérience".
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Le renouvellement, une "bonne chose". Dans le même temps, l'ancienne ministre de l'Écologie défend le "renouvellement", "une bonne chose" pour le Parti socialiste, qui a choisi une tête de liste qui n'est pas issue de ses rangs pour le scrutin du 26 mai.
Par ailleurs, l'actuelle ambassadrice des Pôles élude la question de son soutien à l'une des trois listes de gauche aux européennes, entre la liste EELV conduite par Yannick Jadot, la liste Génération.s de Benoît Hamon, la liste Place publique-PS de Raphaël Glucksmann, voire la liste LREM, qui doit être dévoilée cette semaine. "Je verrai", évacue-t-elle.