À moins de deux mois de la présidentielle, les candidats à l'Élysée s'élancent dans la dernière ligne droite. Et pour passer le cap du second tour, Valérie Pécresse a décidé de laisser de côté les meetings pour aller à la rencontre des Français. La candidate reconnaît une période difficile, mais affiche sa détermination dans les campagnes.
"Il y a des bourrasques, mais moi, je suis comme un marin vendéen", a lancé la candidate LR lors d'un meeting à Mouilleron, en Vendée. "Quand le vent est contraire, je continue et je ne dévie pas de mon cap." À Mouilleron, ville natale de Clémenceau, Valérie Pécresse décline son programme face à des pêcheurs et des agriculteurs avec un phrasé plus fluide qu'à l'accoutumée et des propositions sur les petits salaires, la transmission ou l'écologie.
Le soutien de Bruno Retailleau sur les terres vendéennes
En Vendée, la candidate s'est montrée plus convaincante qu'en meeting et s'est attirée les louanges de Bruno Retailleau, sénateur de Vendée. "La Vendée, c'est une terre de caractère et c'est l'adversité qui révèle les grands acteurs", a déclaré le Président du groupe LR au Sénat. "Clémenceau le tigre. Valérie Pécresse la tigresse."
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En 2017, la Vendée, c'était partagé entre Emmanuel Macron et François Fillon, mais Valérie Pécresse n'entend pas céder cet électorat au chef de l'État. Elle sera ce vendredi dans les Alpes-Maritimes, historiquement à droite, mais qui pourrait être tentée par Eric Zemmour ou Marine Le Pen.