La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a plaidé samedi à Saint-Vulbas (Ain), commune accueillant la centrale du Bugey, pour un "plan de relance gaullien" en matière énergétique, fondé notamment sur une "remobilisation massive" de la filière nucléaire.
Une "catastrophe énergétique"
Dénonçant des "décisions irresponsables et incohérentes" comme la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) et celle programmée de 12 réacteurs supplémentaires d'ici 2035, Mme Pécresse a diagnostiqué "une vraie catastrophe énergétique" de la France.
La politique énergétique "en zig-zag" d'Emmanuel Macron nous "amène droit dans le mur" et "nous n'avons plus l'assurance d'être approvisionnés", a-t-elle lancé à l'issue d'une table ronde organisée par les élus locaux LR à laquelle participaient des industriels et des acteurs de l'énergie.
Elle a ainsi prôné "un plan de relance gaullien pour l'énergie avec une remobilisation massive du nucléaire", et s'opposera "formellement" aux fermetures programmées.
Sans ce "plan de relance du nucléaire", "nous n'atteindrons pas le zéro carbone en 2050", a affirmé la présidente de la région Ile-de-France, après une visite de la centrale du Bugey, devenue la plus ancienne de France depuis la fermeture de Fessenheim en 2020.
Un plan de sauvetage d'EDF
Ce programme implique d'ores et déjà "une réflexion" sur la construction de nouveaux EPR, au-delà des six en projet à horizon 2035. "La première chose que je demanderai à mon Premier ministre, c'est d'établir un grand plan de sauvetage d'EDF, cette très grande entreprise" que "le gouvernement a mis à genoux en prélevant les recettes dont elle a besoin pour ses investissements et le renouvellement du parc nucléaire", a encore critiqué Mme Pécresse.
La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a plaidé samedi à Saint-Vulbas (Ain), commune accueillant la centrale du Bugey, pour un "plan de relance gaullien" en matière énergétique, fondé notamment sur une "remobilisation massive" de la filière nucléaire.
Dénonçant des "décisions irresponsables et incohérentes" comme la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) et celle programmée de 12 réacteurs supplémentaires d'ici 2035, Mme Pécresse a diagnostiqué "une vraie catastrophe énergétique" de la France.
La politique énergétique "en zig-zag" d'Emmanuel Macron nous "amène droit dans le mur" et "nous n'avons plus l'assurance d'être approvisionnés", a-t-elle lancé à l'issue d'une table ronde organisée par les élus locaux LR à laquelle participaient des industriels et des acteurs de l'énergie.
Elle a ainsi prôné "un plan de relance gaullien pour l'énergie avec une remobilisation massive du nucléaire", et s'opposera "formellement" aux fermetures programmées.
De nouveaux EPR ?
Sans ce "plan de relance du nucléaire", "nous n'atteindrons pas le zéro carbone en 2050", a affirmé la présidente de la région Ile-de-France, après une visite de la centrale du Bugey, devenue la plus ancienne de France depuis la fermeture de Fessenheim en 2020. Ce programme implique d'ores et déjà "une réflexion" sur la construction de nouveaux EPR, au-delà des six en projet à horizon 2035.
"La première chose que je demanderai à mon Premier ministre, c'est d'établir un grand plan de sauvetage d'EDF, cette très grande entreprise" que "le gouvernement a mis à genoux en prélevant les recettes dont elle a besoin pour ses investissements et le renouvellement du parc nucléaire", a encore critiqué Mme Pécresse.
Alors que la présidence française de l'UE se poursuivra six semaines après son éventuelle élection, la candidate s'est engagée à y "porter l'inscription du nucléaire dans les énergies décarbonnées devant être financées par l'UE". "L'objectif est de faire reconnaître cette filière comme participant au défi écologique du siècle, le zéro carbone".
Elle s'est montrée réservée sur la "question très sensible" de l'éolien: "Sur certains territoires, nous avons atteint voire dépassé le seuil de tolérance de la population" et les éventuels nouveaux champs "doivent se faire" avec son "accord".
Le projet énergétique de la candidate LR comprend aussi "bien évidemment les énergies renouvelables", notamment "dans l'approvisionnement local".
En matière de rénovation thermique des logements, elle a enfin proposé la "fusion" du livret A et du livret de développement durable en un "livret vert" permettant à la Caisse des dépôts et consignation de "financer des prêts"