La semaine dernière, les chauffeurs de taxi, en colère contre UberPop, ont manifesté de manière parfois violente. Pourtant, invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde, Manuel Valls avait pris partie pour les chauffeurs de taxi. "UberPOP est illégal. La liberté d’entreprendre, oui, la loi de la jungle, non. Les chauffeurs ne sont pas des professionnels et leur système favorise le travail au noir et le dumping social." Rien d'étonnant, donc, à le voir se féliciter de la suspension du service UberPOP, annoncée vendredi matin par Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France.
"La fermeté" du gouvernement "a payé". Pour Manuel Valls, "la fermeté" du gouvernement "a payé" dans ce dossier. "C'est une profession qui a besoin de règles, ce n'est pas la loi de la jungle", a-t-il dit à la presse à Besançon, en marge d'un comité interministériel sur la jeunesse. "Notre société a besoin d'autorité et de règles", a-t-il ajouté. "Nous avons toujours dit que nous n'étions pas contre Uber, que nous n'étions pas contre les VTC, qu'il fallait, là aussi, des règles, nous sommes d'ailleurs prêts à examiner dans ce domaine-là toutes les évolutions nécessaires, mais UberPOP devait être interdit", a estimé le chef du gouvernement.
"Il y a une place, dans cette profession, pour tout le monde". Sur Europe 1, le Premier ministre avait également un autre message à faire passer : "il y a une place, dans cette profession, pour tout le monde car ce type de services ne cesse d’augmenter. Il faut évoluer, il faut s'adapter. C’est d’ailleurs l’objectif de la loi de 2014 : une règlementation plus claire pour les VTC et une modernisation des taxis, avec par exemple l’obligation de se doter d’un appareil pour carte bleue. Donc qualité et attractivité, mais avec des règles !" Et de conclure : "Il faut que tout le secteur des taxis tire vers le haut" la profession.
Taxis vs UberPop : "On ne peut pas se faire...par Europe1fr