Vincent Peillon, candidat à la primaire initiée par le PS, assure dimanche dans Le Parisien qu'il n'est pas intéressé par la direction du PS, qui doit selon lui revenir à quelqu'un de "plus jeune".
"Je pense que cela doit revenir à quelqu'un de plus jeune". La direction du PS vous intéresse-t-elle ? "Sans doute, il y a dix ou quinze ans, cela m'aurait intéressé. Là, beaucoup moins. Et puis je pense que cela doit revenir à quelqu'un de plus jeune", répond l'eurodéputé. Interrogé sur l'âge Jean-Christophe Cambadélis, l'actuel dirigeant, qui a 65 ans, Peillon rétorque "est-ce un progrès du socialisme ? Je ne sais pas". Il s'en prend aussi aux propositions de ses concurrents à la primaire, dont Benoît Hamon, qui veut par exemple taxer les robots: "je considère que ces propositions ont entamé le sérieux de la primaire. C'est vouloir nous disqualifier devant les Français et la droite", dit-il.
Un référendum sur l'indépendance du parquet. Peillon fait en outre plusieurs annonces dans l'interview, dont un référendum, s'il est élu, à l'automne 2017 sur l'indépendance du parquet pour aboutir à une "justice indépendante". Autre réforme promise par l'ancien ministre, celle des droits de succession. "Ce que je propose, c'est de calculer les droits en fonction de celui qui reçoit et non plus de celui qui donne", dit M. Peillon, qui "introduira des mécanisme de progressivité en fonction du montant de l'héritage".