Emmanuel Macron condamne "avec une absolue fermeté les violences" qui "ont dévoyé les cortèges du 1er mai"

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avec AFP , modifié à
En visite en Australie, le chef de l'État a condamné avec "une absolue fermeté" les violences qui ont émaillé mardi la manifestation du 1er-Mai à Paris.

En visite en Australie, le chef de l'État a condamné avec "une absolue fermeté" les violences qui ont émaillé la manifestation du 1er-Mai à Paris. "Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes", a ajouté le président sur Twitter. 

Édouard Philippe a pour sa part condamné soir "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements" après les violences qui ont éclaté en marge de la manifestation, et qui ont fait trois blessés légers.

Dans un communiqué, le Premier ministre "condamne avec la plus grande fermeté ces violences" en saluant "le professionnalisme des forces de l'ordre" qui ont "su répondre avec maîtrise" à "des actes d'une grande violence".

Le Premier ministre se félicite des "nombreuses interpellations". Mardi après-midi, dans le XIIIè arrondissement de la capitale, "un rassemblement de 14.500 personnes appartenant aux mouvances d'ultra-gauche, dont au moins 1.200 'black blocs', a gravement perturbé la traditionnelle manifestation du 1er-Mai à Paris, qui regroupait pour sa part dans le calme 20.000 personnes environ", a indiqué Édouard Philippe. Le chef du gouvernement "se félicite des nombreuses interpellations réalisées et souhaite que les casseurs répondent de leurs actes devant la Justice", poursuit le communiqué de Matignon.

200 interpellations. Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a indiqué en début de soirée que les incidents avaient fait trois blessés légers. Un fonctionnaire de police a par ailleurs été légèrement atteint. Les violences ont donné lieu à 200 interpellations, selon un bilan provisoire de la préfecture de police.