Au cours d'une session plénière à Bruxelles brièvement interrompue par les protestations de militants des droits humains, les dix textes de ce "Pacte sur la migration et l'asile", fruit d'un difficile compromis, ont tous été approuvés par les eurodéputés. D'après Robert Ménard, maire divers droite, le vote de ce pacte est une bonne nouvelle : "c'est mieux que s'il n'existait pas". Le Rassemblement national n'a pas souhaité voté le texte le jugeant encore trop laxiste. Le maire de Béziers conteste cette décision : "Ils ont tort. Tu ne peux pas être jusqu'au-boutiste. C'est mieux que rien !"
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"La solidarité européenne prime sur la souveraineté nationale"
Le parti à la flamme s'oppose notamment à la répartition des migrants entre les pays européens afin de désengorger le flux migratoire dans des pays frontaliers comme l'Italie ou la Grèce. Selon Robert Ménard, cette vision est erronée. Il loue une solidarité entre les membres de l'UE : "Il y a un minimum de solidarité à avoir entre les pays. La solidarité européenne prime sur la souveraineté nationale".
"Sinon, on se tire de l'Europe et tu ne demandes pas les avantages européens ! Bien sûr, il y a une bureaucratie européenne mais on est quand même bien content d'avoir eu l'Europe pendant le covid par exemple. On est bien content que par rapport qui se passe en Ukraine, l'Europe soit forte et réponde d'une même voix", conclut-il.