L'homme suspecté d'avoir légèrement blessé le candidat à la présidentielle Eric Zemmour en l'empoignant lors de son meeting dimanche en Seine-Saint-Denis sera présenté mercredi à un juge d'instruction, a annoncé mardi le procureur de Bobigny, Eric Mathais. L'individu est accusé d'avoir causé une blessure au poignet du polémiste en l'agrippant au milieu de la foule en liesse lors de son meeting dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le premier de sa campagne présidentielle.
Une ITT "supérieure à huit jours"
Arrêté dans la foulée, sa garde à vue a été levée mardi en vue d'une présentation le lendemain à un juge d'instruction, a indiqué dans la soirée le parquet de Bobigny. "L'ouverture d'une information (judiciaire) sera requise à son encontre du chef de violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours, faits ayant été commis avec préméditation, en état de récidive légale", a déclaré dans un communiqué Eric Mathais.
Le parquet sollicitera également le placement sous contrôle judiciaire du mis en cause, avec interdiction d'entrer en contact avec Eric Zemmour ou de porter une arme, a-t-il ajouté. Sur la soixantaine de gardes à vue initiales "suite à des interpellations en marge et avant le meeting", les six qui avaient été prolongées ont été levées mardi et "la procédure transmise au parquet pour appréciation des suites à donner", a précisé Eric Mathais.
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Une enquête contre les violences envers les militants SOS Racisme
Dans une procédure parallèle liée à ce rassemblement politique, le parquet de Bobigny dirige aussi une enquête sur les violences commises à l'encontre de militants de SOS Racisme venus protester dans la salle contre le candidat. Les deux enquêtes sur les violences à l'intérieur du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte sont confiées à la sûreté départementale.