Un mois après l'ouverture du "Ségur de la santé", le ministre Olivier Véran a répondu mercredi à la principale revendication des syndicats, à savoir une hausse des rémunérations des personnels hospitaliers non médicaux, en proposant une enveloppe de six milliards d'euros pour revaloriser ces salaires. En revanche, cette enveloppe ne concernera pas que le secteur public, mais aussi les établissements médico-sociaux (publics, ndlr) et une partie du secteur privé. Une situation qui inquiète Zaynab Riet, déléguée générale de la Fédération hospitalière, invitée à commenter cette annonce, jeudi, sur Europe 1.
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"On peut saluer cette enveloppe. Il faut néanmoins rappeler que ces six milliards, pour nous, correspondent aux besoins de financement pour les établissements publics. Or nous avons appris que le périmètre de cette enveloppe concernait à la fois le secteur privé et le secteur public", réagit-elle. "Donc, ça fera moins de sous pour l'hôpital public".
"Ce Ségur de la santé est une occasion historique"
"Il y a des négociations pour démarrer, et on va voir avec le ministère quelle sera la répartition, quelles catégories socioprofessionnelles vont être revalorisées, et qu'est-ce qui va en être de l'intéressement collectif", poursuit-elle.
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Selon Zaynab Riet, "ce Ségur de la santé est une occasion historique". Et de conclure : "Nous souhaitons être totalement confiants pour avancer de façon totalement constructive."