1:18
  • Copié
Yasmina Kattou / Crédits photo : Aline Morcillo / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Des chercheurs français du CHU de Besançon ont mis au point un test de sang permettant de repérer de manière précoce la présence de cellules cancéreuses. Une avancée prometteuse pourrait augmenter les chances de survie pour les malades atteints d'un cancer au poumon.

Une lueur d'espoir. Des chercheurs français du CHU de Besançon ont mis au point un test de sang permettant de repérer de manière précoce la présence de cellules cancéreuses. Ce test cible en premier lieu le cancer du poumon, première cause de décès par cancer dans le monde.

Le prélèvement sanguin, une technique moins invasive que le scanner

Grâce à l'analyse de 400 patients atteints d'un cancer du poumon, les chercheurs du CHU de Besançon ont observé des similitudes dans le sang chez les malades touchés par un adénocarcinome, la tumeur la plus répandue. Avec ces données, six marqueurs détectables dans le sang ont été identifiés. "Il y a une machine qui va analyser l'ADN des tumeurs dans le prélèvement sanguin et qui va rechercher la présence ou non d'un marqueur", explique Zohair Selmani, médecin biologiste et co-inventeur du test sanguin. 

Cette technique d'aide au diagnostic présente plusieurs avantages. "Aujourd'hui, si je vous parle du dépistage, l'examen qui fait foi est le scanner mais ce n'est pas anodin en termes de risque, on est irradié, cela nécessite l'accès à une machine alors que l'on voit bien que la simplicité du prélèvement sanguin est moins invasive et plus facile d'accès", ajoute-t-il.

Le test pourrait être utilisé dans les tous les hôpitaux d'ici à deux à trois ans

Les premiers résultats tombent trois jours après le prélèvement alors qu'il faut attendre jusqu'à 15 jours pour une biopsie. Ce test sanguin pourrait être utilisé en routine dans tous les hôpitaux d'ici à deux à trois ans.