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Yasmina Kattou / Crédit photo : ALINE MORCILLO / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
La campagne d'immunisation des bébés français contre la bronchiolite est officiellement lancée depuis ce lundi. Deux solutions s'offrent aux parents : un traitement préventif, administré au nourrisson avant sa sortie de la maternité, et un vaccin reçu par la maman avant l'accouchement.

C'est une maladie qui touche environ 30% des enfants de moins de deux ans chaque hiver. Ce lundi marque le lancement de la campagne d'immunisation des bébés contre la bronchiolite. L'année dernière, l'arrivée sur le marché d'un traitement préventif a connu un grand succès et, cette fois-ci, deux solutions sont proposées aux parents pour protéger les enfants.

Il y a d'abord le Beyfortus, un traitement préventif par injection et non un vaccin. Les anticorps qui protègent contre la bronchiolite sont généralement administrés au nourrisson avant sa sortie de la maternité et l'enfant est protégé environ six jours après la piqûre. 

Immunisation plus rapide... mais moins longue avec le vaccin

La protection en revanche plus rapide avec le vaccin Abrysvo de Pfizer lorsque le sérum est reçu par la femme enceinte. Elle transmet ainsi les anticorps à son enfant directement via le placenta avant même sa naissance. L'enfant est donc immunisé, mais avec cette solution, l'immunité maximale n'est assurée que pendant trois mois, tandis qu'avec le Beyfortus, le bébé est protégé au moins cinq mois.  

Enfin, il existe une différence de prix. Les deux sont pris en charge à la maternité, mais si vous décidez de l'acheter en pharmacie, seul le vaccin pour la maman est entièrement remboursé. En choisissant le Beyfortus, le reste à charge est de 280 euros, remboursable en partie par votre mutuelle.