Avec le retour des beaux jours, le pollen est de sortie, et avec lui son lot d'allergies qui touchent des millions de Français chaque année. Mais cette année, la peur du coronavirus peut faire craindre le pire aux personnes sujettes à ces allergies. Pourtant, rappelle Édouard Sève, allergologue, il existe des moyens simples de faire la différence et de se rassurer.
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"Pour les allergies, on va avoir plus des éternuements, des démangeaisons, le nez, les yeux et la gorge qui grattent, mais aussi des yeux rouges, qui pleurent, le nez qui coule", explique-t-il au micro d'Europe 1. Contrairement au cas d'une contamination par le Covid-19, "on n'aura pas de fièvre, pas de courbature, et une fatigue pas aussi intense". Par ailleurs, poursuit le spécialiste, les personnes concernées par les allergies sont "souvent des gens qui ont un peu les mêmes symptômes tous les printemps".
On peut consulter un médecin en cas de doute
En cas d'inquiétude faut-il consulter un médecin ? "Habituellement, on peut faire la distinction", estime Édouard Sève. Mais, ajoute-t-il, en cas de doute, et s'il y a une toux ou une gêne respiratoire, "il faut quand même consulter un médecin qui pourra faire la différence".
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Concernant le traitement de ces allergies, Édouard Sève rappelle qu'on peut déjà éviter le contact du pollen, en "évitant de sortir quand il y a beaucoup de pollen, le midi quand il fait beau, en évitant le jardinage". Sinon, "il faudra prendre des traitements", indique-t-il, parmi lesquels "plusieurs sortes d'antihistaminiques", mais aussi des sprays pour le nez, des gouttes pour les yeux, pour soulager les symptômes, voire "de la ventoline, des inhalations, en cas d'asthme ou si on a une gêne respiratoire".