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"Il faut taper fort" : pourquoi l’exécutif envisage des couvre-feux face au coronavirus

Jean-Rémi Baudot, avec le service politique, édité par Antoine Terrel - Mis à jour le . 1 min

Face au rebond de l'épidémie de coronavirus, Emmanuel Macron pourrait annoncer de nouvelles mesures, mercredi soir, lors d'une interview sur TF1 et France 2. Parmi les options envisagées, celles d'un couvre-feu dans les villes les plus touchées. Pour Paris, l'exécutif travaille sur une option à 20h ou 22h.

Emmanuel Macron va devoir trancher. Face au rebond de l'épidémie de coronavirus , le président de la République doit s'exprimer, mercredi à partir de 19h55, pour 45 minutes d'interview sur TF1 et France 2, et pourrait annoncer de nouvelles mesures contraignantes. Parmi les solutions évoquées, celle de couvre-feux dans les zones les plus touchées est toujours envisagée. 

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Le couvre-feu est en effet toujours sur la table, notamment à Paris, où l’exécutif travaille sur une option à 20h ou 22h. Cette solution permettrait d’éviter un confinement local. Du côté de l'Élysée, on assume en tout cas cette fermeté. "Il faut taper fort" affirme l’entourage du président. 

La raison principale de ces nouvelles mesures ? Les services de réanimation retrouvent des niveaux inquiétants et une partie de la population semble ne pas entendre les appels à la responsabilité. Dans le viseur : les moins de 30 ans. Trop de fêtes, pas assez de masques, et de jeunes malades, souvent asymptomatiques, qui diffusent le virus. 

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"On ne sait pas comment les Français vont prendre ces annonces"

Face à ce constat, dans l’équipe gouvernementale, on martèle qu’il n’y a pas d’autres solutions. L’Élysée parle d’un électrochoc nécessaire. "Après avoir écouté le président, chacun devra se demander s’il est raisonnable de maintenir le diner de samedi", décrypte un conseiller. 

Mais cette sévérité cache tout de même une crainte, résumée ainsi : "On ne sait pas comment les Français vont prendre ces annonces". Une éventuelle fronde populaire face aux restrictions de libertés inquiète au sommet de l’État.

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