Le Pass sanitaire voulu par les pays membres de l'Union européenne pour lutter contre la pandémie de Covid-19 prend forme. Mercredi, les 27 se sont en effet mis d'accord sur les conditions de ce certificat, dont l'objectif serait de permettre aux citoyens de disposer d'un outil pratique qui leur facilite la vie, surtout s’ils sont amenés à se déplacer à l'étranger. Et pour pouvoir être effectif cet été, Bruxelles vise une entrée en vigueur dès le mois de juin.
Un outil pratique pour les citoyens européens
Sur ce certificat européen, devront donc être indiqués les vaccins de chaque individu, mais seulement ceux validés en Europe. Les personnes ayant été malades seront également considérées aux yeux des 27 comme immunisées pendant 180 jours maximum, et enfin, tous les résultats des tests de détection du Covid-19 figureront sur le support.
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Ces informations pourront être lues via un QR code, facile à scanner, notamment pour les compagnies aériennes. Quant aux critères, la Commission européenne se réserve le droit de les modifier dans les mois qui viennent si les connaissances scientifiques évoluent.
Des exigences propres à chaque pays
Mais les 27 gouvernements insistent, ce certificat n’est pas un document de voyage, ni un passeport. "Il permet juste de montrer de façon simple qu’on respecte les exigences s’il y en a", résume en effet un diplomate. Car chaque pays va rester libre de définir les conditions d’entrée sur son sol. Par exemple, s’il faut un test PCR de moins de 48 ou de 72 heures.
La législation doit encore être votée par le Parlement européen, probablement début juin, avant d’entrer en vigueur.