Le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech "peut être utilisé chez les personnes de 16 ans et plus", "du fait de son efficacité et de son profil de tolérance satisfaisant", a estimé jeudi la Haute autorité de santé (HAS).
La "stratégie de priorisation" validée
La "stratégie de priorisation" déjà annoncée (commencer par les populations les plus à risque de forme grave et les plus exposées au risque d'infection) reste valable pour ce vaccin, baptisé Comirnaty, ajoute l'avis de l'autorité sanitaire, qui constitue la dernière étape réglementaire avant le début de la campagne de vaccination dimanche. "Nous confirmons que ce premier vaccin a bien une place dans la stratégie vaccinale, au regard tant de son efficacité que de son profil de tolérance, ce qui est une excellente nouvelle", a déclaré la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, au cours d'un point presse en ligne.
"Les modélisations mathématiques que nous avons réalisées nous confortent dans la stratégie de vacciner en priorité" les résidents des établissements d'hébergement de personnes âgées et le personnel à risque qui y travaille, c'est-à-dire ceux "qui ont le bénéfice individuel le plus important à cette vaccination".
La campagne de vaccination débutera dimanche
En effet, si le vaccin de Pfizer et BioNTech a démontré une efficacité "importante" pour empêcher de développer la maladie Covid-19, "pour l'instant nous n'avons pas d'information sur l'impact de ce vaccin sur la transmission du virus", a souligné Elisabeth Bouvet, présidente de la commission des techniques de vaccination de la HAS.
Aussi, la campagne vaccinale qui débutera dimanche a essentiellement pour objectif de "réduire la mortalité et les formes sévères" de la maladie et "préserver le système de santé en France", a-t-elle rappelé.