Masque protection virus 1:13
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Stéphane Place, édité par Mathilde Durand
Malgré les déclarations rassurantes des professionnels de santé en France, certaines officines annoncent une rupture de stock des masques de protections. A Bordeaux, où un des trois cas français est hospitalisé, les pharmaciens ont reconnu un pic de vente samedi. 

La France craint une possible propagation du coronavirus après l’identification de trois cas sur des voyageurs qui revenaient récemment de Chine. Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, assure que les trois personnes malades, deux soignées à Paris et une à Bordeaux, vont bien. Pourtant, depuis l’annonce des cas français, les pharmaciens signalent un afflux important de demandes de masques de protection, au point que certaines officines sont en rupture de stock. "Beaucoup de personnes sont de passage et ont une demande particulière : des masques contre les virus", explique Lucie, pharmacienne à Bordeaux.

 

Les stocks déjà écoulés

Plusieurs types de masques sont demandés par des clients inquiets. "Le masque chirurgical, avec une utilisation assez courte, maximum 4 heures de port", explique la pharmacienne. "Il existe aussi le masque type FFP2, qui permet de moins faire passer d'air". vraiment des 

Les professionnels de santé se veulent pourtant rassurant. "Cela a l'air moins sévère que le SRAS si on regarde le nombre de personnes décédées par rapport au nombre de cas", a confirmé sur Europe 1 le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon à Paris. Pourtant les officines constatent un pic de vente. "Nous avons déjà écoulé notre stock en une journée", confie Lucie. "Nous avions 50 boîtes, qui contiennent chacune 50 masques."

Difficile d'en commander à nouveau

Les plus petits sont vendus 35 centimes, les plus gros peuvent aller jusqu'à 7 ou 8 euros l'unité. "Le masque est souvent accompagné d'une demande pour un gel hydroalcoolique afin de se désinfecter les mains", précise la pharmacienne. "C’est aussi important dans la prévention."

L'officine compte refaire le plein, si elle y arrive. "Les masques chirurgicaux sont en rupture de stock", avoue Lucie. "Nous ne savons pas trop comment nous allons pouvoir en recommander."