Les masques usagés doivent être placés dans un emballage séparé avant d'être mis à la poubelle. 3:36
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Antoine Terrel
Invité jeudi d'Europe 1, Arnaud Mary, directeur commercial et développement de Cosmolys, spécialiste du traitement des déchets à risque, explique comment bien jeter son masque après usage, en évitant au maximum une propagation potentielle du virus.
INTERVIEW

Déjà très présent dans la vie des Français depuis le début de la crise du coronavirus, le masque va devenir un instrument encore plus essentiel du quotidien à partir de la mise en place du déconfinement le 11 mai. Mais pour beaucoup, les règles de bonne pratique restent méconnues, comme celles concernant la gestion de son masque après usage. Où et comment le jeter, sans favoriser la propagation du virus ? Au micro d'Europe 1, Arnaud Mary, directeur commercial et développement de Cosmolys, spécialiste du traitement des déchets à risque, explique la bonne marche à suivre. 

"Les usagers doivent se discipliner"

Le ministère de la Santé a d'ores et déjà indiqué comment se débarrasser au mieux de son masque. "Il y a une procédure suggérée qui est de mettre un emballage séparé, à part, et après de le mettre dans la bonne poubelle, mais surtout d'attendre 24 heures avant de le remettre aux services de collecte", explique Arnaud Mary. Ce délai de 24 heures est nécessaire pour préserver la santé des personnels. 

"Aujourd'hui, les usagers doivent se discipliner, recueillir les masques chez eux et les jeter dans leurs ordures ménagères", insiste Arnaud Mary, selon qui "une communication grand public sera souhaitable".

Quid des entreprises ?

Par ailleurs, cette question du traitement des déchets des masques interroge aussi les entreprises. "On est questionné par des gens sur la prise en charge des masques au sein des entreprises. Quand vous avez plusieurs centaines ou milliers de salariés sur un site, et que vous allez leur mettre à disposition des masques à usage unique, la question se pose de savoir si on applique une procédure similaire à celle d'un particulier, ou si on adopte une procédure d'évacuation en mettant en place une prestation avec des prestataires s'adressant habituellement à des hôpitaux", explique Arnaud Mary.