Des dépistages de masse du coronavirus seront menés dans quatre métropoles avant et après Noël, une première en France, pour améliorer la stratégie "tester-alerter-protéger" mais qui restera basée sur le volontariat, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.
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Ces opérations auront lieu dans les métropoles du Havre et de Charleville-Mézières du 14 au 19 décembre, puis à Roubaix et Saint-Etienne aux alentours du 11 janvier, a précisé Olivier Véran, alors que le gouvernement avait jusque-là évoqué trois opérations. Elles devraient s'appuyer sur des sites éphémères de dépistage, des dépistages dans des grandes entreprises ou des écoles, selon des détails qui avaient été fournis plus tôt par les mairies.
L'importance du "contact tracing"
"Ces opérations sont organisées main dans la main avec les collectivités territoriales, en lien avec les préfets et les agences régionales de santé", a assuré Olivier Véran, indiquant que seraient ciblés les "publics vulnérables" et "les publics les plus exposés aux risques de clusters". "Nous n'avons pas en France l'obligation de nous faire tester (...) ce n'est pas possible en France", mais "nous l'encouragerons", a-t-il ajouté, sans donner d'objectif chiffré de personnes testées.
"Si les tests sont positifs", il s'agira de "mettre en place du 'contact tracing' (prévenir les cas contacts) immédiat et garantir des bonnes conditions de mise à l'abri des patients positifs", a ajouté le ministre.
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"Ces opérations sont autant un moyen de limiter la propagation du virus dans les collectivités concernées, qu'un levier d'expérimentation de notre stratégie tester-alerter-protéger dont vous voyez qu'elle évolue, qu'elle continuera d'évoluer à mesure que nous apprendrons comment faire face à cette pandémie", a-t-il expliqué.
Des dépistages de masse réclamés par plusieurs épidémiologistes
Emmanuel Macron avait indiqué fin octobre que ce système mis en place pour enrayer l'épidémie n'était plus efficace au-delà de quelques milliers de cas par jour. Le nombre de nouveaux cas quotidiens tourne aujourd'hui autour de 10.000 personnes.
Des épidémiologistes réclament depuis longtemps ces dépistages de masse pour rendre la stratégie de tests plus efficace.