Le gouvernement et les autorités de santé ont les yeux rivés sur les indicateurs et l'un est plutôt encourageant dans certaines régions : la concentration du coronavirus dans les eaux usées, qui est un signal précoce du niveau de l'épidémie. Sa tendance est à la baisse dans plusieurs régions, notamment en Île-de-France où la baisse est légère, mais notable. Elle baisse également, mais de façon beaucoup plus marquée, dans la région de Lille ou dans l'Ouest.
Prendre des mesures à l'échelle territoriale ?
En revanche, les nouvelles sont moins bonnes ailleurs. La concentration de virus dans les eaux usées continue d'augmenter dans l'est de la France et dans le sud comme à Marseille, Nice, Toulouse, par exemple. Ce qui fait dire à Vincent Marechal, qui dirige le réseau Obépine qui traque le coronavirus dans les eaux usées, qu'il va sans doute falloir ajuster les mesures territoire par territoire.
"L'Ile-de-France, qui a été prise comme un baromètre, est en décroissance mais le niveau de circulation est très élevé. Et puis on a des situations par ailleurs très contrastée sur le territoire national. A mon avis, ce qu'il faut faire, c'est se poser territoire par territoire les bonnes questions, pour décliner les mesures les plus adaptées. On voit bien que les mesures ne sont pas forcément les mêmes sur l'ensemble des territoires."
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D'autres indicateurs confirment ce constat. Le nombre de malades pour 100.000 habitants par exemple baisse très légèrement au niveau national pour se stabiliser autour des 200, mais avec quelques départements où il continue fortement d'augmenter dans les Landes, la Dordogne, la Vienne ou en Corse. Le nombre de cas détectés n'augmente également quasiment plus au niveau national. Enfin, le variant anglais progresse, mais moins que ce qu'on craignait : 50% de cas en plus chaque semaine, contre 70%, voire 100% chez certains de nos voisins européens.