Première étape, ce mercredi, pour la vaccination contre le Covid-19 des enfants âgés de 5 à 11 ans, ceux qui sont considérés comme les plus fragiles face au virus. Au total, 360.000 d'entre eux vont pouvoir recevoir une première injection du vaccin Pfizer. Les enfants concernés souffrent d'une pathologie à risque de forme grave comme l'obésité et le diabète, ou vivent dans l'entourage d'une personne immunodéprimée. La vaccination aura lieu, dans un premier temps, dans des hôpitaux et centres spécialisés.
Des centres de vaccination choisis par les ARS
Ce sont un peu plus de 360.000 enfants qui sont éligibles pour le moment. Ceux qui sont atteints de pathologies chroniques ou de maladies respiratoires, ou encore de cancer et ceux dont l'entourage compte des personnes immunodéprimées. Un grand nombre de ces enfants fragiles sont déjà hospitalisés et pourront donc se faire vacciner directement dans les services pédiatriques. Pour les autres, des centres de vaccination vont être sélectionnés par l'Agence régionale de santé dans chaque département.
Une version trois fois moins dosée du vaccin Pfizer
Ces centres auront des parcours adaptés aux enfants et plus rassurants. Ils seront aussi équipés de doses dites pédiatriques, plus petites et plus diluées que celles de leurs parents. La vaccination des plus jeunes est réalisée avec une version trois fois moins dosée du vaccin Pfizer. Mais pour l'heure, il n'existe pas encore de catégorie spécifiquement réservée aux enfants sur le site Doctolib.
Des bouchons oranges pour différencier les doses des enfants
Quelque 1.9 million de doses enfant ont été commandées en décembre et un million supplémentaire seront livrées en janvier. Les flacons livrés dans les lieux de vaccination, qui comporteront dix doses, auront un bouchon orange pour les différencier des doses adultes (au bouchon violet) pour éviter toute erreur.
La vaccination des plus jeunes a été autorisée dans l'Union européenne le 25 novembre dernier. Dans un entretien à France Bleu Alsace, Jean Castex a estimé que la vaccination des enfants de 5 à 11 ans était "une nécessité". Le Premier ministre a aussi estimé que les plus jeunes "sont des transmetteurs" du virus. "J'en suis l'exemple vivant", a-t-il poursuivi. "C'est ma fille de 11 ans qui m'a donné le virus il y a quelques semaines".