Masque ou pas masque ? Il n'est plus obligatoire en intérieur depuis le 14 mars, mais pourtant certains Français ont fait le choix de le garder pour se protéger et protéger les autres. Face à la recrudescence de l'épidémie de Covid-19, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé trop brutal le retrait de ce geste barrière ce mardi dans une conférence de presse. Avec presque 100.000 cas quotidiens en moyenne en France, pharmaciens et médecins encouragent les Français à garder le masque.
En Bretagne, la région la plus touchée par l'épidémie actuellement, la question du retour du masque est sur toutes les lèvres. À Cesson-Sevigné dans la pharmacie d'Éric, les tests sont faits le matin, et la liste est longue. Ce mardi, le professionnel a enregistré 15 tests antigéniques, dont une large moitié est positive. "Les gens viennent avec des cas contacts familiaux, donc ce sont souvent des familles entières" qui se retrouvent positives au Covid-19, explique-t-il.
Le masque, "je ne l'ai pratiquement pas lâché"
"Ma petite est cas contact, donc j'ai fait un test salivaire pour elle. Moi, je l'ai eu au mois de janvier et j'espère ne pas le re-choper. Alors même quand ils ont dit qu'on pouvait circuler sans masque, j'ai dit non et je ne l'ai pratiquement pas lâché", confie une patiente.
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Alors que l'OMS considère que les mesures ont été levées trop tôt en France, le pharmacien encourage, lui, ceux qui gardent le réflexe du port du masque. "J'avais l'impression que c'était une obligation de porter le masque et que c'était une obligation de l'enlever. C'est un peu dommage. Donc maintenant, il faut vraiment ne pas passer de tout à rien. Garder le masque quand on est enrhumé, quand on est en face de gens fragiles, ce serait déjà très bien", prévient le professionnel.
Cette tension épidémique est assez inédite en Bretagne. Il est donc conseillé de rester vigilant même si les symptômes de ce sous-variant restent comparables à la rhinopharyngite.