Le virus du Covid-19 circule en France de manière "faible" mais "il faut rester vigilants" face aux évolutions possibles de l'épidémie, a estimé vendredi le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, dans une déclaration transmise à l'AFP. "La circulation du Covid est certes faible en France mais il nous faut rester vigilants, car la situation évolue rapidement", a-t-il jugé, en ajoutant que "nous devrons, encore pendant plusieurs saisons, vivre avec les résurgences de ce virus".
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Un faible impact sur les hospitalisations
Affirmant que "toutes les équipes du ministère sont sur le pont", le ministre de la Santé et de la Prévention a indiqué qu'il ferait un point dans l'après-midi avec les agences régionales de santé (ARS). Jusqu'alors, le rebond épidémique a "un faible impact sur les hospitalisations et pré-hospitalisations", a noté la Direction générale de la santé (DGS) lors d'un point presse, évoquant les hausses des passages aux urgences et des actes de SOS Médecins sur "de petits effectifs".
"L'incidence reste à des niveaux faibles" : "elle est passée de 6,2 à 7,7 pour 100.000", a-t-on insisté de même source, tout en notant que "ce taux est à interpréter avec prudence et à ne pas comparer avec ceux des années précédentes" suite aux modifications du dispositif de suivi.
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La Nouvelle-Aquitaine plus concernée en métropole
En métropole, "l'augmentation est limitée, localisée notamment dans le Sud-ouest et portée essentiellement par la Nouvelle-Aquitaine", a relevé la DGS, constatant que "la plupart des cas sont dans des régions de vacances très fréquentées". "Les autorités sanitaires n'ont pas baissé la garde, elles sont vigilantes" mais "les modalités de surveillance ont été adaptées pour tenir compte de l'évolution de la situation: le Covid est désormais une des infections respiratoires aiguës virales à côté de la grippe et du VRS" (à l'origine des bronchiolites), a plaidé la DGS.
Le ministre de la Santé a également insisté sur les gestes barrières, qui "doivent rester des réflexes pour se protéger et protéger les autres. C'est vrai cet été et ça sera vrai cet automne". "Quand on a des symptômes, le réflexe du masque doit s'imposer", a-t-il insisté. Il a souligné que "cet automne nous pourrons aussi compter sur la vaccination correspondant au virus tel qu'il a été identifié. Et nous devrons protéger en priorité les personnes fragile." La campagne de vaccination, programmée "à partir de mi-octobre", couplera Covid et grippe, a précisé la Direction générale de la santé.