A Moscou, le variant Delta du Covid-19 représente 90% des nouveaux cas. 9. 000 infections ont été recensées en 24 heures dans la capitale russe, qui a décidé de fermer les fans zone de l'Euro pour éviter une nouvelle propagation de l’épidémie. Ce variant sévit aussi de plus en plus en Espagne, en Allemagne mais aussi en Grande Bretagne où le Premier ministre Boris Johnson a repoussé au 19 juillet la dernière étape du déconfinement.
Des mesures de dépistage ciblées mises en place
En France, le variant Delta reste largement minoritaire avec 2 à 4% de cas positifs selon le ministre de la Santé Olivier Veran. Mais le nombre de cas a quadruplé en trois semaines, avec 50 à 150 diagnostics par jour. Les autorités sanitaires ont détecté plusieurs foyers de contaminations communautaires, à Strasbourg, dans les Landes, en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. A chaque fois, des mesures de dépistage ciblées ont été mises en place.
Plus contagieux que le variant britannique
Mais il y a malgré tout un risque que ce variant devienne majoritaire, car il est plus contagieux que le variant britannique. "Le virus est toujours là. On reste sous la menace de la diffusion du variant Delta, même si on a comme arme l’état saisonnier qui devrait être favorable et surtout la montée en charge de la vaccination", confie Daniel Levy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, au micro d’Europe 1. Malgré la baisse encourageante des contaminations et des hospitalisations, il appelle à la prudence.
Selon une étude britannique, les vaccins à ARN messager et Astra Zeneca restent efficaces contre le variant Delta à plus de 90%, à condition d’avoir bien reçu les deux doses. Dans l’intervalle, les gestes barrières, le port du masque, la distance restent d’actualité.