Les tests salivaires arrivent dans les écoles. À partir de lundi, ce sont entre 50.000 et 80.000 tests qui seront réalisés "dès cette semaine" dans les établissements scolaires, pour atteindre 200.000 tests par semaine, a dit le ministre de l'Education, Jean Michel Blanquer. Quel est l'intérêt de ces tests par rapports au PCR et à l'antigénique, à qui sont ils destinés et comment ça marche ? Europe 1 fait le point.
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Fiable à 85%
Les tests salivaires de détection du Covid-19 fonctionnent exactement comme un test PCR, à ceci près qu’au lieu de mettre un écouvillon dans le nez des enfants, c’est leur salive qui est testée. Lundi, à leur arrivée à l’école, les élèves, sur accord écrit de leurs parents, devront donc cracher au moins un millilitre de salive dans un flacon, puis l’échantillon sera analysé en laboratoire. Le résultat n'est pas immédiat, il est donné en quelques heures. Ce test est légèrement moins fiable que le PCR fait dans le nez. Mais il l'est suffisamment - à 85% - pour être validé par la Haute Autorité de Santé.
Si le test est positif, un criblage sera effectué pour rechercher le variant, anglais ou sud-africain, par exemple. L'élève devra être averti avant le lendemain 8 heures, pour ne pas se présenter à l'école.
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Écoliers de la zone A
Il ne faut pas s’attendre à un dépistage massif et généralisé de tous les écoliers de France : la priorité est donnée aux élèves de maternelle et de primaire pour lesquels on considère qu’un écouvillon dans le nez est très désagréable ou peut être douloureux.
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Le gouvernement veut donc commencer progressivement. Lundi, ces tests salivaires concernent les enfants de la zone A, comme à Bordeaux, Lyon, Grenoble ou Limoges, et des tests seront ensuite ajoutés chaque semaine à mesure que les élèves des autres zones finissent leurs vacances et retournent à l'école. D'ici deux semaines, l'objectif fixé est de 200.000 élèves testés par semaine.