C'est un ouf de soulagement pour certains. Ce lundi, après plus d'un an et demi, le masque ne sera plus obligatoire dans presque tous les lieux clos. Le pass vaccinal ne sera plus exigé non plus pour rentrer dans certains endroits. Ce sont les conséquences des annonces de Jean Castex, début mars. Le Premier ministre avait indiqué "suspendre" ces mesures, alors que le Covid-19 semblait décroître en France. Europe 1 fait le tour des changements qui interviennent dès ce lundi.
Magasins, entreprises, écoles : ces lieux où le masque tombe
Terminé le masque dans les magasins ! Les séances de shopping pourront se faire le visage totalement découvert. Dans les entreprises, vous retrouverez également le visage de vos collègues. Les élèves eux aussi n'auront plus à porter le masque en classe, tout comme les professeurs. En réalité, tous les lieux privés et publics sont concernés par la fin du port du masque.
En revanche, le gouvernement conserve l'obligation de porter un masque dans les transports collectifs, tels que les bus, les trains ou encore les métros. Il faudra aussi rester masqué dans les hôpitaux et les Ehpad.
L'accès aux restaurants possible pour tous
Si le pass vaccinal est "suspendu" dès lundi, son dérivé, le pass sanitaire, reste d'actualité pour entrer dans les établissements médicaux-sociaux. Il faudra donc présenter une preuve de vaccination, un certificat de rétablissement ou un test négatif. Avec la suspension du pass vaccinal, l'accès aux restaurants, au cinéma ou encore au TGV sera possible pour tous, peu importe le statut vaccinal.
"On se dirige vers le monde d'après"
Une levée des restrictions alors que le ministre de la Santé, Oliver Véran, alertait vendredi au sujet d'un "rebond" de l'épidémie. "On s'approche d'une immunité naturelle et également de ce qu'on espère être la fin de la vague Omicron", répond Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches. "On va faire confiance aux Français, on va se diriger vers quelque chose 'à la carte', ceux qui veulent garder le masque en intérieur, vont le garder", poursuit-il. "Il n'y a pas de raison qu'on n'y arrive pas, les autres pays y arrivent."
Les indicateurs restent fragiles. Le taux d'incidence est encore à 600 cas positifs pour 100.000 habitants, loin du seuil d'alerte fixé à 50 depuis le premier confinement. Le nombre de cas est en augmentation de plus de 12% par rapport à la semaine dernière, ce qui représente 63.000 tests positifs en moyenne par jour. Un rebond aussi observé dans les pays voisins, avec +17% en Italie, +29 % aux Pays-Bas ou +33 % au Royaume-Uni.