Pour la première fois depuis mi-octobre, les contaminations quotidiennes sur une semaine sont en légère baisse. En moyenne, on compte 19.000 malades de moins chaque jour. Autre amélioration sur le front de l'épidémie de Covid-19 : le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de cas pour 100.000 habitants, diminue dans certaines régions comme l'Île-de-France, la Corse ou encore le Grand-Est. D'autres régions pourraient observer une diminution de la circulation du virus dans les prochains jours. Au niveau national, les entrées en soins critiques ralentissent : 6% d'admissions en moins sur les sept derniers jours.
Le creux de la cinquième vague attendu en mars
Cette ribambelle de bons chiffres laisse espérer une fin proche de l'épidémie, selon certains scientifiques. "Le scénario du pire s'éloigne, la décrue a commencé", a même déclaré l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique. Mais il faut rester prudent, argue l'épidémiologiste Didier Pittet sur Europe 1. "Ces diminutions peuvent être temporaires", explique-t-il, recommandant la prudence. "Nous sommes toujours amenés à continuer à respecter les consignes même si les chiffres sont un peu meilleurs que ce que l’on pourrait attendre", poursuit l'épidémiologiste.
Malgré tout, le nombre d'hospitalisations quotidiennes, hors soins critiques, est toujours en hausse et continuera de grimper dans les prochains jours. Les hôpitaux devront donc faire face à l'afflux de nouveaux patients pendant quelques semaines encore. Certains épidémiologistes évoquent le mois de mars avant d'arriver au creux de la cinquième vague.