Les autorités italiennes ont décidé de passer à la vitesse supérieure contre les soignants qui refusent de se faire vacciner contre le Covid-19. Le décret est daté du mois d'avril. En cas de non-vaccination, les soignants italiens s'exposent à une suspension de salaire ou à une mise en congés forcés. Et les premières sanctions commencent à tomber : en Calabre, 16 soignants non-vaccinés seront privés de salaire jusqu'au 31 décembre, sauf s'ils changent d'avis.
En Italie, 2,3% des soignants ne sont ainsi pas vaccinés contre le Covid-19. Cette situation est jugée inacceptable par les autorités sanitaires italiennes, qui répètent que se faire vacciner est un devoir social pour éviter une quatrième vague meurtrière à la rentrée, lorsque les températures retomberont.
Une option envisagée en France
En France, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a aussi évoqué la possibilité de rendre la vaccination obligatoire pour les soignants, notamment dans les Ehpad. Cela reste cependant à l'état de menace à ce stade, alors que les chiffres de vaccination sont moins bons : 36% des personnels dans les hôpitaux et cliniques n'ont pas encore reçu leurs premières doses de vaccin.
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Pour le professeur Alain Fischer, le "Monsieur Vaccin" du gouvernement, l'obligation vaccinale devrait être une option à sérieusement considérer pour limiter davantage la progression de l'épidémie. Il rappelle qu'elle existe déjà pour l'hépatite B.