Les lettres A, B et O, comme celles des groupes sanguins, devront bientôt disparaître des affiches de l’Établissement français du sang. Le but est de sensibiliser sur le don de sang et, surtout, mobiliser de nouveaux donneurs, en baisse depuis la crise sanitaire.
Un stock faible
"Depuis le début de la pandémie, on a plus de points de chute dans les entreprises et les universités qui étaient des endroits où on arrivait à mobiliser de nouveaux donneurs. Et donc, petit à petit, on a de moins en moins de nouveaux donneurs", se désole Hervé Meinrad. D'après le directeur de la collecte pour l’Établissement français du sang (EFS), il reste moins de 80.000 poches en stock.
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Un besoin de 10.000 prélèvements par jour
"On a des stocks qui sont très faibles. Aujourd'hui, la particularité est que ça fait plusieurs semaines qu'on est sur ces niveaux très bas et nos produits ont des durées de vie qui sont très courtes. Donc, on a besoin d'un flux permanent de dons pour aussi assurer la permanence d'un stock de produits." Au total, pour répondre aux besoins des établissements de santé, l’EFS nécessiterait près 10.000 prélèvements par jour. "Et aujourd'hui, on n'y est pas", alerte Hervé Meinrad.