Une femme sur dix souffre d'endométriose en France. Pourtant, cette maladie reste encore méconnue, à tel point qu'il faut au moins sept ans aux personnes concernées pour se faire diagnostiquer. À l'occasion de la Semaine européenne de prévention sur l'endométriose, Yasmine Candau, la présidente de l'association EndoFrance, décrypte les symptômes qui devraient pousser les femmes à consulter.
Des symptômes différents en fonction de l'endométriose
L'endométriose, sur laquelle les connaissances restent lacunaires, est parfois asymptomatique mais peut aussi se manifester par des règles abondantes et de violentes douleurs. "Le symptôme le plus évident, c'est la douleur. Une douleur doit amener à consulter un médecin à partir du moment où elle résiste à de simples antalgiques de base. En fonction des localisations, on va avoir des signes qui vont être différents", explique-t-elle au micro d'Europe 1.
Les symptômes seront différents en fonction de l'endométriose. "Par exemple, si c'est une endométriose qui est positionnée sur l'appareil digestif, on va avoir une alternance diarrhée, constipation. Quand on a une endométriose vésicale qui vient irriter la vessie, on va avoir des douleurs à la miction, la sensation d'avoir une infection urinaire", détaille-t-elle.
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"À côté de ça, une fatigue chronique va s'installer. Il faut aller consulter des médecins formés pour diagnostiquer l'endométriose", poursuit-elle. Pour trouver ces médecins et être bien orientées, Yasmine Candau encourage les femmes à contacter les bénévoles de l'association EndoFrance via son site Internet.