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Endométriose : de nouvelles mesures dévoilées ce vendredi pour favoriser une meilleure prise en charge de la maladie

Yasmina Kattou . 1 min

À l'occasion de la journée mondiale de l'endométriose, la ministre de la Santé Catherine Vautrin doit présenter ce vendredi de nouvelles mesures pour prévenir au mieux cette maladie qui touche au moins une femme sur dix en France. Parmi les points qui seront abordés : la prévention à l'école et une meilleure formation du personnel de santé.

Ce vendredi marque la journée mondiale de l'endométriose. Au moins une femme sur dix serait touchée par cette maladie, également première cause d'infertilité en France. Fatigue chronique, des douleurs invalidantes pouvant aller jusqu'à la perte de connaissance.... L'endométriose est en train de devenir une cause nationale dans l'Hexagone. 

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Mieux prévenir les jeunes filles

Ce vendredi après-midi, la ministre de la Santé Catherine Vautrin devrait annoncer de nouvelles mesures pour faire mieux connaître la maladie. Ainsi, dès le collège, tous les élèves auront entendu parler d'endométriose.

Dans les faits, au collège et au lycée, des médecins ou responsables d'associations spécialisées donneront des cours pour sensibiliser les filles et les alerter sur les symptômes. Les garçons seront aussi concernés par ces périodes de sensibilisation en cours.

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Et mieux former les professionnels de santé

Autre mesure prévue : rendre plus accessible les tests salivaires pour dépister l'endométriose lorsque les examens type échographie et IRM ne permettent pas d'établir un diagnostic. Aujourd'hui, 80 centres permettent aux femmes d'accéder à cette nouvelle technologie. Et dès le mois prochain, il y en aura 20 de plus dans le pays. 

Enfin, Catherine Vautrin souhaite former les professionnels de santé en ville. Médecin généraliste, sage-femme, ce sont eux les soignants de première ligne qui reçoivent les patientes parfois désemparées. Car il faut aujourd'hui en moyenne 7 ans pour savoir que l'on souffre d'endométriose. La formation doit donc permettre à terme de réduire l'errance médicale avec des médecins capables de reconnaître rapidement les différents signes de la maladie.