Vous avez le nez qui gratte, la gorge et les yeux qui piquent ? C'est peut-être un rhume... des foins ! Depuis plusieurs jours, le pollen se répand comme une traînée de poudre en France, l'une conséquence des températures douces de cet hiver. Six départements du Grand-Est ont été placés en vigilance rouge, le plus haut niveau d'alerte, par le Réseau national de surveillance aérobiologique. Tout le reste du pays est en vigilance jaune. Malgré une baisse des températures annoncée cette semaine, les allergiques - 30% des adultes en France - vont encore souffrir.
"C'est vraiment exceptionnel"
Le noisetier en fleurs, qui est responsable de votre allergie en ce moment, n'a besoin que de cinq petits degrés pour libérer ses pollens allergisants. Un phénomène censé débuter mi-février mais dans l'Est, des records ont été enregistrés comme le décrit Samuel Monnier du réseau national de surveillance aérobiologique. "À Strasbourg, on a eu 3.000 pollens de noisetiers comptabilisés sur une semaine, c'est vraiment assez exceptionnel qu'il y en ait autant pour un début janvier."
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Les gestes pour limiter les symptômes
Dans les cas les plus graves, des quantités aussi élevées de pollen peuvent déclencher des crises d'asthme. Certains gestes permettent de limiter les symptômes, indique Samuel Monnier, comme se rincer les cheveux le soir, faire sécher son linge à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur, aérer son logement tôt le matin ou tard le soir, à un moment où le pollen est moins présent dans l'air. Porter des lunettes de soleil ou encore un masque aide aussi à éviter les conjonctivites et autres rhinite allergique.