La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé mardi souhaiter que le texte sur la fin de vie soit "réexaminé avant la fin de l'année à l'Assemblée", alors que l'examen du projet de loi s'était interrompu juste avant le vote à quelques jours de la dissolution.
"C'est un texte qui est attendu par les Français et donc je souhaite qu'il soit réexaminé à l'Assemblée nationale avant la fin de l'année. Nous sommes prêts, le texte est prêt et donc il faut y aller", a déclaré Braun-Pivet sur BFMTV. Le député Olivier Falorni (apparenté Modem), qui présidait les débats parlementaires sur le projet de loi, vient de déposer une proposition qui reprend très largement le contenu du projet interrompu, signée par 166 députés. Mais plusieurs membres du gouvernement issus de LR se sont montrés fermement opposés au texte.
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Bruno Retailleau comme opposant
Mais plusieurs membres du gouvernement issus de LR se sont montrés fermement opposés au texte. Cette loi devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas précis, l'euthanasie, en y apportant d'importantes conditions, tout en se refusant à employer ces termes, préférant parler d'"aide active à mourir".
Mais le gouvernement de Michel Barnier compte nombre d'opposants à ce texte, qui avait déjà mis plus d'un an à éclore, au premier rang desquels le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, issu de la droite conservatrice. Des ministres macronistes comme Astrid Panosyan-Bouvet (Travail) ont aussi exprimé leur opposition, bien que l'évolution de la loi sur le sujet ait longtemps été une promesse d'Emmanuel Macron.
D'autres membres du gouvernement y sont en revanche favorables, comme la ministre de la Santé Geneviève Darieussecq pour qui les parlementaires "doivent terminer le travail". Michel Barnier n'a pour l'heure guère donné de signal en la matière.