Feu vert aux autotests. Les auto-prélèvements nasaux pour dépister une infection par le virus du Covid-19 peuvent depuis lundi être utilisés par des personnes sans symptômes, selon la Haute autorité de Santé (HAS). Ils sont déjà en circulation dans plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, l’Autriche ou la Grande-Bretagne par exemple et devrait arriver sur le marché français très prochainement.
Le prélèvement nasal que l'on fait pour l'autotest est moins profond (3-4 cm) et moins désagréable que le prélèvement nasopharyngé pour les tests RT-PCR classique. Ces autotests antigéniques peuvent être utilisés par des gens asymptomatiques dans le cadre d'une utilisation restreinte à la sphère privée, par exemple avant une rencontre avec des proches. Ils pourront aussi être utilisés de façon massive dans les lycées et universités.
Des tests réservés aux plus de 15 ans
Après utilisation, le résultat apparait au bout de 20 à 30 minutes. En cas de résultat positif, les patients devront obligatoirement faire un test de confirmation par PCR pour rechercher la présence d'éventuel variant. Petit bémol : ces autotest sont pour l'instant réservés aux plus de 15 ans, car l'anatomie du nez pourrait modifier le résultat chez les plus jeunes. "Il n'y a pas de données d'efficacité chez les moins de 15 ans", a précise la HAS. Reste aussi, pour les autorités, à régler l'épineuse question du tracing.
En cas de mise en vente en pharmacie, la question du remboursement n'est pas encore tranchée. S'ils sont disponibles en supermarchés, on peut imaginer un coût compris entre 5 et 10 euros par test, comme c'est le cas en Allemagne par exemple.