Gestes barrières, aération... Comment se protéger de la grippe, en forte augmentation dans l'Hexagone
Stéphanie De Muru
L'Hexagone est totalement en rouge concernant la circulation de la grippe en cette fin d'année 2024. Au micro d'Europe 1, le président de la Fédération des pharmaciens de France énumère ses conseils pour se protéger de cette épidémie et éviter au maximum les risques de transmission.
Bronchiolite, grippe, Covid-19... Comme chaque fin d'année, les infections respiratoires aigues sont en hausse sur le territoire français. Alors que 12 régions de l'Hexagone et plusieurs territoires d'outre-mer se trouvent toujours en phase épidémique pour la bronchiolite, et que le Covid-19 circule à des niveaux relativement bas, c'est la grippe qui est en forte augmentation.
La carte partagée par Santé publique France est ainsi complètement rouge dans l'Hexagone. En clair, sur la période du 16 au 22 décembre, l'ensemble des régions était en situation épidémique. Cela concerne tout particulièrement les enfants de moins de 15 ans. On observe également une hausse importante des passages aux urgences et des hospitalisations pour les plus de 65 ans particulièrement vulnérables.
L'importance des gestes barrières
Cette augmentation des cas peut s'expliquer par le fait qu'en cette période hivernale, les Français sont souvent en intérieur, en famille d'autant plus, ce qui favorise la transmission du virus grippal. Comment alors peut-on limiter les risques de transmission ? "A ce stade, ce sont les gestes barrières qui comptent", affirme Philippe Besset, président de la Fédération des pharmaciens de France, auprès d'Europe 1.
Ce dernier partage ses conseils en cette fin d'année. "Quand on est malade, il faut évidemment porter le masque pour éviter de contaminer les autres, notamment lorsqu'il y a des personnes âgées. Il faut aérer les pièces le plus souvent possible, se laver les mains... Ces gestes barrières évidents qu'on avait pendant le Covid et qu'on avait un peu oubliés."
L'autre geste simple est de se faire vacciner. Le président de la Fédération des pharmaciens de France regrette que seuls 10 millions de Français ne l'aient fait cette année. Il invite les populations à risque à anticiper pour se faire vacciner l'an prochain.