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Guéri du coronavirus, il raconte : "Je n'ai eu qu'une légère fièvre et quelques quintes de toux"

Laetitia Drevet - Mis à jour le . 1 min

L'épidémie de coronavirus progresse en France, mais certains patients sont déjà guéris. Raphaël, un trentenaire habitant en Alsace, fait partie de ceux-là. Après avoir passé 14 jours en confinement avec sa femme et sa fille de 8 mois, il raconte son expérience au micro d'Europe 1. 

Après avoir passé 14 jours confiné chez lui, Raphaël (un nom d'emprunt) est en pleine forme. Ce trentenaire originaire d'Alsace a été infecté par le coronavirus . Mais comme 98% des patients, il en est sorti guéri. Pour ne pas prendre le risque de contaminer d'autres personnes, il s'est enfermé avec sa femme et sa fille de 8 mois pendant presque deux semaines. Il raconte son confinement au micro d'Europe 1.

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Quand Raphaël apprend qu'une personne de son entourage est contaminée, il appelle immédiatement le Samu. "J'avais été en contact direct avec lui. Le Samu nous a posé quelques questions, puis nous a demandé d'aller nous faire dépister le lendemain. Ils étaient super cordiaux, super gentils", explique-t-il. Etant donné l'âge de sa fille, la famille doit se rendre aux urgences pédiatriques de Strasbourg. Le résultat tombe : les trois tests sont positifs. 

"Ma fille n'a eu aucun symptôme inquiétant" 

"Je n'ai ressenti qu'un état grippal, avec une légère fièvre et quelques quintes de toux. Pareil pour mon épouse", précise l’Alsacien. Le couple est davantage préoccupé par la santé du bébé : "On ne savait pas comment les enfants réagissaient", confie-t-il. Leur petite fille n'a finalement développé "aucun symptôme inquiétant". 

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Pendant 14 jours, ni Raphaël ni sa femme n'ont quitté le domicile familial. "On a eu la chance d'avoir fait des courses juste avant d'être mis en confinement", sourit-il. Il remercie aussi ses voisins, "très solidaires", qui ont leur ont déposé du pain et quelques œufs à leur porte. Il se réjouit aujourd'hui de pouvoir se promener à l'air libre. "On reprend ses petites habitudes. On ne se rend pas compte à quel point elles font du bien..."