Des passagers chinois du monde entier et des faux positifs. Comme le révélait Europe 1 à la mi-journée, 49 passagers chinois en transit vers Shanghai ont été testés positifs au coronavirus dimanche à l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle. Sans aucun lien entre eux, à part le fait de devoir se rendre en Chine par le même vol, ces passagers ont été mis à l'isolement dans un hôtel proche de l'aéroport. Mais ce cluster a immédiatement intrigué les autorités.
32 "faux positifs"
Munis d'un test PCR négatif avant leur embarquement, ils ont tous été testés positifs après un autre test pratiqué en zone de transit. Une pratique désormais exigée par Pékin pour limiter la propagation du coronavirus sur son territoire. Mais ce cluster a immédiatement intrigué les autorités : en effet, 17 passagers provenaient de Lima, au Pérou, et étaient arrivés à Paris à bord d'un vol Air France. Les autres venaient tout droit de Bogota (Colombie), Istanbul (Turquie) du Panama et de l'Île Maurice. Ils n'avaient donc aucun lien entre eux et décision a été pris de leur faire passer un nouveau test PCR, Aéroport de Paris ayant émis l'hypothèse de "faux positifs" (c'est-à-dire que les tests auraient donné le mauvais résultat).
Une intuition justifiée, puisqu'après une nouvelle salve de tests, seuls quatre des 49 passagers sont déclarés positifs, tandis que les résultats des 17 autres sont encore en attente, toujours d'après les informations d'Europe 1.
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Des vérifications pour comprendre l'incident
C'est donc une autre hypothèse qui se dessine à ce stade : un loupé de la part du laboratoire dédié à ces tests PCR, pourtant réputés comme fiable. Aéroport de Paris a lancé des vérifications pour comprendre comment ce couac a-t-il pu se passer, et surtout éviter que cela ne se reproduise.
De leur côté, les passagers chinois négatifs vont enfin pouvoir décoller pour Shanghai, avec une histoire à raconter de leur passage dans la zone de transit de l'aéroport de Roissy.