La barre des 6.000 greffes par an a été dépassée pour la première fois en France en 2017, et la plus courante reste de loin la greffe de rein, qui représente près de deux-tiers du total, a annoncé mardi l'Agence de biomédecine.
Au total, 6.105 greffes ont été réalisées l'an dernier, contre 5.891 en 2016: 3.782 greffes de rein (dont 611 à partir de donneurs vivants), 1.374 de foie (dont 18 à partir d'un donneur vivant qui donne une partie de cet organe), 467 de cœur, 378 de poumons, 96 de pancréas, 6 cœur-poumons et 2 d'intestins.
En 1985, 1.360 greffes en France. En 2017, 23.828 patients ont été en attente d'un organe. "Plus de 75% des personnes greffées vivent bien avec leur greffon après 10 ans de greffe", a souligné l'Agence de biomédecine, selon laquelle "en France, plus de 57.000 personnes vivent avec un greffon fonctionnel". L'Agence de biomédecine organise et assure la répartition et l'attribution des organes. "Il y a eu beaucoup de progrès en 30 ans, puisqu'en 1985 on faisait 1.360 greffes en France", a commenté le professeur Olivier Bastien, responsable du prélèvement et des greffes d'organes et de tissus à l'Agence de biomédecine. La Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe aura lieu le 22 juin.