Une mortalité en hausse de 7%. La canicule du début juillet a entraîné 700 décès supplémentaires, soit 7% de plus que la moyenne observée sur la même période d'une année sans canicule, a annoncé jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine dans un communiqué.
Alors qu'une nouvelle vague de chaleur intense est attendue en fin de semaine - Météo France prévoit jusqu'à 38°C dans le centre de la France jeudi après-midi et jusqu'à 37°C dans la région lyonnaise vendredi -, Marisol Touraine s'est félicitée de l'impact restreint de la canicule. "Cet épisode de canicule a permis de montrer, une fois encore, l'excellence de notre système de santé et l'efficacité de nos dispositifs de sécurité sanitaire", a déclaré la ministre.
Les services d'urgences très sollicités. Ces derniers ont été particulièrement sollicités. L'activité dans les centres 15 et Samu des départements placés en vigilance orange a augmenté de 30% à 40%, et le nombre de passages aux urgences hospitalières liés à la chaleur a été multiplié par trois par rapport à la moyenne, soit 3.577 au total, dont 56% ont donné lieu à une hospitalisation (76% chez les plus de 75 ans).
"Nécessairement une surmortalité". Marisol Touraine a aussi remis en contexte ces chiffres. Tout épisode de canicule s'accompagne nécessairement d'une surmortalité". Mais, a-t-elle assuré, celle-ci a été "limitée" cette année par rapport aux autres années touchées par la canicule. "En 2003, la surmortalité constatée avait été de 15.000 décès, soit 55% de décès supplémentaires par rapport à la moyenne" durant l'été, a rappelé la ministre de la Santé.