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Yasmina Kattou / Crédits photo : Pixabay
Selon un rapport publié ce mardi par Santé publique France, la consommation d'alcool a drastiquement diminué ces 30 dernières années et a même été divisée par trois depuis le début des années 1990. Elle reste toutefois trop élevée pour être sans risque pour la santé.

Au pays du vin et de l'apéro, la consommation d'alcool a drastiquement diminué ces 30 dernières années, comme le dévoile un rapport publié ce mardi matin par Santé publique France, alors que la fin du mois de janvier - et de son défi "Dry January" - approche. Dans le détail, les modes de consommation ont évolué et la consommation régulière d'alcool a été divisée par trois depuis le début des années 1990.

"Les 18-24 ans boivent en moyenne 65 jours par an"

Il y a de moins en moins de buveurs quotidiens d'alcool en France. Leur part est passé de 24% en 1992 à 8% en 2021. Les modes de consommation ont aussi évolué : les jeunes boivent moins souvent mais en quantité plus importante, explique Raphaël Adler, chargé d'étude au sein de l'unité addiction de Santé publique France. "Les 18-24 ans boivent en moyenne 65 jours par an et 3,2 verres les jours où ils boivent. Les plus âgés, par exemple les 65-75 ans, boivent 125 jours par an en moyenne, mais seulement 1,6 verre les jours où ils boivent", indique-t-il.

"Il n'existe pas de seuil de consommation sans risque"

Quoi qu'il en soit, ces deux manières de consommer de l'alcool ont des conséquences directes sur la santé. "Il n'existe pas de seuil de consommation sans risque. La consommation d'alcool augmente les risques d'AVC hémorragiques, d'hypertension, de troubles du rythme cardiaque et de cancers. L'éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est un agent cancérigène pour l'homme", avertit-il.

Raphaël Adler rappelle le slogan de Santé publique France : "L'alcool, ce n'est pas plus de deux verres par jour et pas tous les jours".