"A notre connaissance, l’intégralité des procédures normales de déroulement de l’étude et l’intégralité des procédures d’urgence a été respectée, a indiqué Jean-Marc Gandon, président de Biotrial. L’étude clinique a immédiatement été stoppée dès l’apparition des premiers symptômes préoccupants. Mes premières pensées vont à ces volontaires et à leurs proches."
Les autres patients recontactés. Ce laboratoire privé a testé une molécule sur des patients. L'un d'eux se trouve en état de mort clinique et cinq autres sont dans un état très grave, a-t-on appris vendredi. "Tous ceux qui faisaient partie de ce groupe sont toujours hospitalisés", a ajouté le président de Biotrial. Par ailleurs, certains volontaires ont participé précédemment avec des doses inférieures à cette étude. Nous les avons tous recontactés pour nous assurer qu’il n’y avait pas de soucis médical."
"Nos préoccupations, ce sont ces sujets"."Nous n'avons pas vocation à faire prendre des risques à quiconque", a complété Jean-Marc Gandon. "Aujourd’hui, nos préoccupations majeures ce sont ces sujets, leur état de santé. Les conséquences pour Biotrial, on les gérera dans un deuxième temps."